21 juillet 2025

Sony relance sa gamme d’appareils compacts plein format avec le RX1R III après dix ans d’absence

Un retour très attendu
Sony a créé la surprise en annonçant le RX1R III, marquant ainsi le grand retour de sa gamme d’appareils photo compacts premium à capteur plein format. Cette troisième génération survient dix ans après la sortie du RX1R II, sans la moindre fuite préalable, ce qui est assez rare dans le secteur.

Une nouvelle dynamique sur le marché des compacts haut de gamme
La popularité croissante des compacts premium comme le Fujifilm X100VI explique en partie cette renaissance. Mais Sony ne s’est pas contenté d’une simple mise à jour : le RX1R III intègre les dernières technologies de la marque, à commencer par le capteur plein format de 61 mégapixels, le processeur Bionz XR et une puce dédiée à l’intelligence artificielle pour l’autofocus, héritées des modèles A7R V et A7C R.

Une optique qui fait la différence
L’appareil est doté de l’objectif Zeiss Sonnar T* 35 mm f/2, déjà présent sur le RX1R II, réputé pour sa grande précision. Il s’impose ainsi comme un choix idéal pour la photo de rue, le reportage ou les voyages. Un mode macro permet de rapprocher la mise au point jusqu’à 20 centimètres, avec un grossissement maximal de 0,26x, ce qui offre de belles possibilités en prise de vue rapprochée.

Où se situe le RX1R III en 2025 ?

Un positionnement tarifaire ambitieux
Le RX1R III est affiché à 5 098 dollars chez B&H Photo (les prix pour le Royaume-Uni et l’Australie restent à préciser). Ce tarif marque une nette hausse par rapport au RX1R II, lancé en 2015 à 3 299 dollars, bien au-delà de la simple inflation.

À ce niveau de prix, le nouveau compact de Sony vient concurrencer des appareils comme le Fujifilm GFX100RF ou le Leica Q3 (ce dernier restant toutefois encore plus cher), tout en étant largement plus onéreux que le Fujifilm X100VI.

Un mode de recadrage numérique efficace
Comme ses rivaux, le RX1R III propose un mode de recadrage numérique simulant des focales de 50 mm et 70 mm, générant respectivement des images de 29 MP et 15 MP.

Sony semble ainsi vouloir miser sur la performance et l’autofocus pour se démarquer, des domaines où la marque a souvent excellé. Cependant, la concurrence s’est considérablement accrue en dix ans.

Quelques limites à signaler
Le RX1R III doit composer avec une autonomie modeste, offrant environ 300 prises de vue par charge, bien que la recharge USB-C soit désormais possible. Par ailleurs, le viseur électronique de 2,36 millions de points et l’écran tactile de 3 pouces semblent similaires à ceux des modèles Sony d’ancienne génération.

Il faut également mentionner l’existence du Sony A7C R, nettement moins cher, qui reprend de nombreux atouts du RX1R III tout en offrant la possibilité de changer d’objectifs grâce à la monture E de Sony, ce qui apporte davantage de polyvalence.

Un modèle repensé pour séduire les amateurs exigeants

Des améliorations notables
Après près d’une décennie d’attente, Sony propose un RX1R III résolument modernisé, articulé autour d’un capteur plein format de 61 mégapixels et d’un objectif Zeiss Sonnar T* 35 mm f/2. Selon Sony, il s’agit du « compact premium plein format à objectif fixe le plus avancé » de sa gamme, ce qui se reflète aussi dans le prix élevé affiché à 7 999 dollars.

Si l’appareil n’a pas le charme vintage du Fujifilm X100 VI (vendu 2 899 dollars), son concurrent direct serait plutôt le Leica Q3, équipé d’un objectif 28 mm f/1,7, proposé à 11 090 dollars.

Une évolution technique majeure
Le RX1R II, sorti en 2015, était déjà équipé d’un capteur CMOS Exmor R de 42,4 mégapixels et d’un objectif 35 mm f/2, mais pêchait par un autofocus peu évolué pour l’époque. Longtemps considéré comme un produit de niche, son successeur bénéficie aujourd’hui d’une demande accrue pour ce type d’appareils.

Le RX1R III introduit notamment le nouveau processeur Bionz XR, une unité d’IA dédiée à l’autofocus et des performances dignes de l’A7R V. L’ergonomie évolue également : le viseur se trouve désormais sur l’épaule supérieure de l’appareil et non plus en module escamotable, tandis que l’écran arrière devient fixe.

Un souci du détail
Le capteur haute définition, sans filtre passe-bas, met l’accent sur la finesse des détails, tandis que l’obturateur central reste fidèle aux précédents modèles. Une fonction « Step Crop » permet de passer instantanément entre les focales équivalentes 35 mm, 50 mm et 70 mm via des boutons ou molettes.

En format RAW, l’image plein format est conservée même lors d’un recadrage, offrant ainsi une grande souplesse en post-production.

Enfin, la bague macro intégrée à l’objectif 35 mm f/2 permet de se rapprocher à 20 cm du sujet, avec un grossissement maximal de 0,26x, pour des prises de vue rapprochées de qualité.